Rapport du management
Finance
Structure des investissements
Le portefeuille d’Amonis est scindé en 2 volets. Le portefeuille « LDI » contient les Liability Driven Investments, c’est-à-dire les actifs qui ont pour but de couvrir au mieux et au moindre risque, d’une part, le futur cash-flow estimé résultant des engagements du passé capitalisés aux taux de 4,75 % et 3,75 % et, d’autre part, les engagements des dix années à venir capitalisés au taux de base variable (1,2 % à partir du 01/01/2020). À l’heure actuelle, le LDI contient principalement des obligations d’États présentant un niveau de solvabilité élevé et du cash. Le volet LDI (+ cash) représentait 54,82 % du portefeuille d’investissement au 31/12/2021.
Le portefeuille « Growth » est composé d’investissements qui correspondent aux engagements à long terme (cash-flow futur estimé à plus de dix ans) et a pour objectif un rendement financier optimal à long terme.
Historique de rendement des 2 portefeuilles
Rendement du volet LDI | Rendement du volet Growth |
|
2014 | 1,24% | 12,82% |
2015 | 0,28% | 9,13% |
2016 | 3,95% | 3,31% |
2017 | -0,01% | 9,74% |
2018 | 0,10% | -5,64% |
2019 | 3,93% | 18,17% |
2020 | 2,55% | 0,72% |
2021 | -2,94% | 15,02% |
Annualisé | 0,82% | 8,05% |
Stratégie financière
La stratégie financière d’Amonis (importante surtout pour le portefeuille Growth) repose essentiellement sur une pondération adéquate des différentes classes d’actifs. Ceci en vue d’obtenir une diversification optimale du portefeuille sur les différents marchés mondiaux, en actifs liquides, et au moyen d’une gestion active. Dans une gestion active, les gestionnaires sélectionnent eux-mêmes les titres du portefeuille qui leur est confié.
Amonis définit une allocation stratégique des investissements (pondération à long terme sur les différents compartiments) sur base d’un rendement attendu, pondéré par le risque propre à chaque classe d’actifs. Cette allocation « passive » est utilisée comme benchmark pour comparer le rendement du portefeuille. Grâce à la gestion active, aux décisions du CA de s’écarter des pondérations à long terme (asset allocation tactique), ainsi qu’à l’utilisation d’une stratégie active de gestion du risque des devises, Amonis vise à améliorer son ratio rendement/risque par rapport au benchmark stratégique.
Le tableau ci-après montre cette comparaison depuis le début de la stratégie (ITD ou Inception To Date, c’est-à-dire depuis 1995). Le rendement ITD est supérieur au benchmark stratégique et associé à un niveau de risque (calculé par l’écart- type mesuré) presque identique. Ceci donne un ratio rendement-risque (Sharpe ratio avec taux d’intérêt sans risque mis à 0 %)6 de 0,58 pour Amonis OFP contre 0,56 pour le benchmark stratégique.
6Sharpe Ratio = (rp – rf) / σp
Rendement ITD annualisé | Niveau de risque ITD annualisé (mesuré par l’écart-type) |
|
Amonis OFP | 6,43% | 11,14% |
Benchmark de l’AAS | 6,10% | 10,87% |
Allocation détaillée des actifs au 31/12/2021
Aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)
Amonis OFP et Amonis SA répondent à la même politique ESG. Au sein d’Amonis SA, la politique est implémentée au niveau des compartiments de la sicav dans lesquels Amonis OFP investit. Cette politique ESG est également appliquée aux portefeuilles non repris dans la sicav, c’est-à- dire le LDI et les produits alternatifs. La politique ESG fait partie intégrante de la gestion active des investissements et n’est, par conséquent, pas considérée comme une stratégie spécifique au sein de quelques portefeuilles ciblés.
La politique ESG consiste en deux parties. Il y a d’abord des règles d’exclusions, définies par Amonis, dont les grandes lignes sont les suivantes.
- Exclusion sur base du produit : actions et obligations d’entreprises de tabac ainsi que d’entreprises impliquées dans la production de mines antipersonnel, de bombes à fragmentation, d’armes à l’uranium appauvri et d’armes nucléaires.
- Exclusion sur base du processus de production : entreprises qui causent des dégâts directs et irrémédiables à l’environnement, qui pratiquent des tests sur animaux dans la production de cosmétiques et les entreprises dont plus de 30 % du chiffre d’affaires résulte de l’utilisation de combustibles fossiles.
- Exclusion sur base de la bonne conduite ou du comportement : entreprises qui violent de façon répétée les principes du UN Global Compact.
- Nous excluons également les obligations de gouvernements qui n’appliquent pas les conventions et pactes internationaux suivants : la convention sur l’interdiction des armes chimiques, le pacte de non-prolifération des armes nucléaires, les accords relatifs aux droits de l’homme et les huit conventions relatives aux normes internationales du travail.
Certains critères pouvant être subjectifs, l’application de la politique ESG se fera en tout cas sur base du principe « best effort ». Amonis OFP s’est engagé depuis longtemps déjà sur la voie des placements durables. La problématique est toutefois complexe et la définition des investissements durables n’est pas toujours exhaustive. En dépit des efforts réalisés par le secteur financier, les données ESG sont encore en plein développement. Des démarches sont entreprises au niveau européen et se concrétisent, comme la création de la taxonomie européenne. Le sujet reste au centre de toutes nos attentions.
Politique de proxy voting
À partir de 2021, à l’occasion du renouvellement des mandats de gestionnaires de portefeuille, Amonis a cependant décidé de commencer à exercer activement les droits de vote. L’exécution sera progressivement implémentée et déléguée aux gestionnaires.
Securities lending (ou prêt de titres)
Utilisation d’instruments financiers dérivés
Amonis OFP détient des positions en instruments financiers dérivés. Nous distinguons les couvertures directes stratégiques ou continues en dérivés, les couvertures directes tactiques ou discontinues en dérivés, et les éventuelles expositions indirectes aux dérivés par le biais de placements sous-jacents.
Les positions directes stratégiques en dérivés
Les couvertures stratégiques en dérivés sont actuellement limitées à la couverture du risque de devises du portefeuille. Les engagements d’Amonis sont exprimés en euros tandis qu’une partie de ses valeurs de couverture est placée en titres qui ne sont pas valorisés en euros. Cette inadéquation donne lieu à un risque lié au cours des devises. Ce risque de change est géré de façon séparée par Amonis, et en deux parties distinctes : le risque de change des placements du portefeuille Growth et le risque de change des placements du portefeuille LDI.
Les gestionnaires JPMorgan Asset Management et Mesirow Financial gèrent le risque de change en tandem : chacun des deux gestionnaires gère 50% du risque de devises. Travailler avec plusieurs gestionnaires permet de répondre à un double objectif. D’une part, les méthodes de gestion sont diversifiées car chacun utilise une approche différente. D’autre part, ceci permet de comparer les performances des gestionnaires.
La gestion du risque de change se fait au moyen de contrats de change à terme portant sur le cours des devises des différentes monnaies reprises dans le portefeuille.
Amonis OFP a opté pour une gestion active du risque de devises inhérent au portefeuille Growth. Par contre, les devises présentes dans le portefeuille LDI sont gérées de façon passive.
Amonis considère néanmoins la position en devises comme une classe d’actif spécifique qui peut, par une gestion active, contribuer à améliorer le rendement ou à réduire le risque (ou les deux). De ce point de vue, une couverture passive des devises dans le LDI n’a de sens que si les gestionnaires ont la possibilité d’exercer une gestion active de ce portefeuille LDI. En effet, ils peuvent lever la couverture passive au moyen de contrats en devises à terme inverses. Les pertes et profits de cette tactique sont réglés dans le portefeuille séparé de devises, lié au portefeuille Growth.
Les positions indirectes en dérivés
Une utilisation indirecte de divers dérivés financiers est possible par le biais des investissements en matières premières et placements alternatifs. Il s’agit alors de dérivés présents au niveau de fonds sous-jacents et non au niveau d’Amonis OFP (pas d’investissements directs en dérivés). La plupart des dérivés sont utilisés pour couvrir certaines positions. Lors d’investissements en matières premières, par exemple, les swaps permettent d’éviter le risque de livraison physique des matières premières achetées. Dans le cas des alternatives liquides, les dérivés (notamment les options et les swaps) sont utilisés pour maintenir et couvrir des positions spécifiques.
Gestion du risque
L’activité d’Amonis génère plusieurs types de risque :
- les prestations de pension :
- durant la période d’épargne pour la pension : le risque lié aux investissements (volatilité des placements) ;
- après la prise de la pension : les rentes viagères (espérance de vie) ;
- les prestations de solidarité (décès, invalidité et dépendance) ;
- le revenu garanti (invalidité).
Provisions internes
Pour couvrir ces risques, Amonis constitue certaines provisions techniques (répondant à tous les engagements). Cette politique de mise en réserve est décrite dans le plan de financement. En complément, la législation prudentielle impose la constitution d’une marge de solvabilité légale.
Etant donné la structure des engagements d’Amonis (notamment les anciens engagements à 4,75 % et 3,75 %), le risque lié au rendement constitue le risque le plus élevé pour l’équilibre financier de l’institution. Nous accordons beaucoup d’importance à la maîtrise de ce risque et avons opté pour un double système. Une partie du risque de rendement, principalement à court terme, est efficacement couverte par le portefeuille géré en LDI (Liability Driven Investments).
Réassurance
L’entièreté de la réassurance, qui consiste en deux contrats, est confiée à Scor Global Life.
Un contrat de réassurance quote-part couvre à 100 % les risques de décès et de prise en charge de la cotisation de pension en cas d’invalidité supportés par le fonds de solidarité. Un deuxième contrat couvre 100 % des risques couverts en revenu garanti.
Les contrats de réassurance ont une durée de 2 ans, renouvelable. En janvier 2022, ils ont été renouvelés pour une période de 2 ans (2022 et 2023).
Gestion des coûts
Chiffres clés de l’année 2021
Premier Patrimoine
La solidarité
Les prestations financées par le fonds, dont ont bénéficié 732 membres, totalisent 1 952 761 euros d’indemnités versées. L’ensemble des opérations effectuées en 2021, y compris l’augmentation des rentes en cours pour 6 123 958 euros (voir 1.1.3.), présente un résultat négatif de -8 557 234 euros, entièrement financé par les fonds propres en solidarité.
Pension de survie
En décembre 2021, 336 rentes mensuelles de survie (-2 %) étaient financées par le fonds de solidarité pour un total de 1 000 858 euros (+1,5 %). Ces rentes étaient réparties en 6 % de rentes viagères et 94 % de rentes à terme fixe.
18 de ces rentes ont pris cours en 2021 pour une provision totale de 545 119 euros et une intervention moyenne de 30 284 euros.
Le fonds de solidarité a pris en charge le financement de la cotisation de pension de 146 membres (-18 %) en 2021. Un total de 561 740 euros a été versé (-5,7 %) pour une cotisation moyenne de 3 848 euros (+15 %).
Indemnités de maternité
234 affiliées ont perçu les indemnités de maternité (-2 %). Les indemnités forfaitaires se sont élevées à 113 280 euros (-4,7 %), les cotisations versées sur le compte individuel à 231 873 euros (-9,6 %).
Rente de dépendance
Seize membres pensionnés ont perçu une rente mensuelle de dépendance pour un montant total de 27 691 euros.
Frais de fonctionnement
Le fonds de solidarité contribue annuellement aux frais de fonctionnement d’Amonis à concurrence de 5 % des cotisations de solidarité plus 90 euros par dossier géré.
Pension Libre Complémentaire pour Indépendants7 PLCI
Nombre d’affiliés
Au 31 décembre 2021, Amonis comptait un total de 28 644 affiliés en PLCI, répartis en 27 347 affiliés en activité professionnelle et 1 297 affiliés bénéficiaires d’une rente de retraite ou de survie.
Le nombre d’affiliés montre une très légère diminution qui s’explique principalement, depuis 2016, par la disposition légale imposant aux institutions de retraite professionnelle de clôturer les comptes des membres qui prennent leur pension légale. Cette disposition implique un nombre plus important de prises de pensions et, par conséquent, un ralentissement dans la progression du nombre de membres.
En 2021, 825 nouveaux affiliés sont devenus membres (+20 %). Les réactivations de contrats s’élèvent à 700 (+50 %). Il s’agit de membres qui ne cotisaient plus et qui ont repris leurs versements, soit par cotisations personnelles soit par avantages sociaux INAMI.
Cette augmentation des nouveaux membres et des membres réaffiliés est due à la reprise des activités économiques qui a suivi l’assouplissement de la gestion de la pandémie introduit progressivement dans la 2e partie de l’année 2021.
Encaissement
L’encaissement en PLCI (sociale et ordinaire) atteint un total de 79 983 178 euros, soit une augmentation de 107,5 % par rapport à l’année 2020.
Cette augmentation spectaculaire est due à deux éléments. D’une part, le rattrapage du décalage dans la comptabilisation des avantages sociaux qui s’était présenté en 2020, avec la digitalisation de la procédure. Et, d’autre part, la reprise progressive de l’activité économique suite aux différents assouplissements des mesures anti-covid.
Les cotisations versées personnellement en PLCI ont augmenté de 1,9 %.
La PLCI sociale – avec solidarité – reste le choix premier de nos membres. Les versements en PLCI ordinaire représentaient, à fin 2021, 1,6 % du total des versements personnels des affiliés.
Frais de fonctionnement
La contribution de la PLCI à la couverture des frais de fonctionnement d’Amonis s’élève à 3 % des cotisations versées.
Au 31 décembre 2021, 1 297 membres bénéficiaires d’une pension de retraite ou de survie percevaient une rente mensuelle Amonis : 530 rentes viagères (41 %) et 767 rentes à terme fixe (59 %). Parmi ces membres bénéficiaires, 203 continuaient à épargner sur un 2nd contrat au moyen de leurs avantages sociaux INAMI.
864 nouvelles pensions ont été prises en 2021, soit 6 % de plus qu’en 2020, réparties en 824 pensions de retraite et 40 pensions de survie.
Les nouveaux pensionnés continuent à privilégier la pension sous forme de capital : 92 % contre 6 % pour la rente à terme fixe et 2 % pour la rente viagère.
Le montant total des pensions de retraite et de survie en dehors du système de solidarité versé en 2021 (versements de capitaux et de rentes mensuelles) s’élève à 105 814 823 euros. Ce total a augmenté de 6 %, suivant la hausse du nombre de prises de pensions.
En moyenne, les membres d’Amonis prennent leur pension complémentaire à l’âge de 66 ans.
7La Pension Libre Complémentaire pour Indépendants inclut aussi les avantages en pension et décès pour non indépendants, tel que défini à l’article 54 de la Loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités coordonnée le 14 juillet 1994.
Pension Libre Complémentaire pour Indépendants Personne Physique (PLCIPP)
Nombre d’affiliés
Ce nouveau produit lancé en 2018 totalise 254 contrats, dont 35 souscrits en 2021.
L’encaissement en primes récurrentes pour 2021 s’élève à 3 409 274 euros, et 1 253 895 euros ont été versés en primes uniques de back service.
Nous notons 4 prises de pension PLCIPP en 2021.
La contribution de la PLCIPP à la couverture des frais de fonctionnement d’Amonis s’élève à 3 % des cotisations versées
Revenu garanti en personne physique
Nous enregistrons 4 100 contrats pour 3 649 membres affiliés. Certains membres détiennent plusieurs contrats en revenu garanti.
Le total brut des cotisations encaissées s’élève à 5 483 793 euros, soit une légère diminution par rapport à 2020. Un total de 5 458 873 euros est financé par des versements personnels (99,6 %). Les avantages sociaux INAMI ne représentent que 0,6 % de l’encaissement : 24 672 euros effectivement versés.
La contribution du revenu garanti aux frais de fonctionnement d’Amonis est incluse dans les primes et représente 15 %.
Pour l’ensemble des contrats souscrits en personne physique, le total versé en indemnités journalières et indemnités de maternité s’élève à 4 182 321 euros.
Le résultat technique 2021 après réassurance s’élève à 632 498 euros.
Résultat technique revenu garanti
Résultat reporté de l'exercice 2020 | 0,00 |
Créances ouvertes cotisations personnelles | 41.095,87 |
Créances ouvertes cotisations personnelles (débiteurs douteux) | 7.098,98 |
Créances ouvertes INAMI | 2.212,25 |
Dettes ouvertes (primes trop payées) | -155,30 |
Taxes sur créances ouvertes | -4.254,73 |
Paiement primes d'accouchement reçues du fonds de solidarité | 1.369,59 |
Primes brutes à recevoir pour 2021 | 9.263.429,51 |
Primes à recevoir cotisations personnelles | 9.262.590,25 |
Primes à recevoir INAMI | 0,00 |
Primes à recevoir cotisations personnelles (débiteurs douteux) | 839,26 |
Taxes | -784.317,83 |
Primes brutes reçues en 2021 | 9.288.600,08 |
Primes reçues cotisations personnelles | 9.263.679,69 |
Primes reçues INAMI | 24.671,88 |
Primes à recevoir cotisations personnelles (débiteurs douteux) | 248,51 |
Taxes | -773.431,64 |
Différence primes/créances cotisations personnelles | -1.089,44 |
Différence primes/créances INAMI | -24.671,88 |
Différence primes/créances cotisations personnelles (débiteurs douteux) | 590,75 |
Variation créances cotisations personnelles | -18.084,63 |
Variation créances cotisations personnelles (débiteurs douteux) | -1.443,82 |
Variation créances INAMI | 22.459,63 |
Remboursement primes trop payées | -2.931,18 |
Chiffre d'affaires primes nettes 2021 | 8.516.538,03 |
Sinistres sans réassurance | |
Variation réserve pour sinistres | 1.100.417,77 |
Indemnités d’invalidité payées | -839.577,95 |
Indemnités d’accouchement payées | -584,29 |
Exonérations de primes | -153.745,31 |
Variation réserve transitoire | 703.234,79 |
Solde après Sinistres sans réassurance | 9.326.283,04 |
Sinistres réassurés | -10.082.637,54 |
Indemnités d’invalidité payées 2021 | -5.103.294,78 |
Indemnités d’accouchement payées 2021 | -785,30 |
Variation réserve pour sinistres après 2014 | -4.578.320,67 |
Variation réserve de vieillissement | -400.236,80 |
Solde avant réassurance | -756.354,51 |
Intervention du réassureur | 10.082.637,54 |
Indemnités d’invalidité payées 2014 | 5.103.294,78 |
Indemnités d’accouchement payées 2021 | 785,30 |
Variation réserve pour sinistres | 4.578.320,67 |
Variation réserve de vieillissement | 400.236,80 |
Coût de réassurance | -235.559,61 |
Prime de réassurance | -6.066.116,35 |
Exonérations de primes | 177.126,06 |
Solde | 3.201.733,13 |
Variation réserve litiges juridiques | -2.478,94 |
Participation aux frais généraux | -1.271.866,75 |
Résultat technique | 1.927.387,44 |
Affectation produits financiers | 673.529,30 |
Résultat technique après affectation produits financiers | 1.253.858,14 |
Deuxième patrimoine
Engagement Individuel de Pension
Amonis a conclu 30 contrats EIP en 2021. Au 31 décembre 2021, un total de 94 contrats étaient signés.
Encaissement
L’encaissement total en EPI s’élève à 1 233 834,45 euros, répartis en :
- primes annuelles récurrentes : 511 187,37 euros,
- transfert de réserves : 289 524,57 euros,
- primes uniques pour financement de back-services : 433 122,51 euros
Deux membres ont pris leur pension EIP en 2021.
La contribution de l’EIP à la couverture des frais de fonctionnement d’Amonis s’élève actuellement à 0,125 % mensuellement de la Valeur Nette d’Inventaire des fonds sous- jacents, et des frais d’entrée de 1 % sont comptés sur chaque cotisation (à l’exception des transferts de réserves sur lesquels les frais ne sont pas appliqués).
La politique sera appliquée de façon transversale sur l’ensemble du portefeuille de la sicav.
Pour plus de détails, nous renvoyons au paragraphe ESG.
Revenu garanti en société
Nombre d’affiliés
Amonis compte 2 385 contrats par lesquels une société souscrit une couverture revenu garanti, pour 1 990 membres.
Un total de 3 804 807 euros de primes brutes a été encaissé pour le revenu garanti relatif au deuxième patrimoine.
La contribution du revenu garanti aux frais de fonctionnement d’Amonis est incluse dans les primes et représente 15 %.
Des indemnités journalières et indemnités de maternité ont été versées pour un total de 1 761 921 euros. Cette partie du revenu garanti est réassurée de la même façon que la partie relative au premier patrimoine.
Après réassurance, le revenu garanti relatif au deuxième patrimoine présente un résultat technique de 621 360 euros.